Le Rav 'Haïm de Brisk disait : "Les gens sont curieux : naguère, ils signaient leurs textes par la formule le petit mais on ne les croyait pas et on les considérait, au contraire, comme de grands savants. Aujourd'hui, tout le monde signe le rabbin, mais on ne les croit pas davantage. On sait que ce ne sont que des petits."

mardi 23 février 2010

A l'approche de Pourim...

Nous nous apprêtons tous à bientôt célébrer Pourim comme il se boit...heu...doit.

Pour ce faire, il est important de rappeler que les alcools doivent suivre certaines règles de Kacherout.

Heureusement certains rabbanim et en particulier Rav

mardi 9 février 2010

Yisraël...

"Hachem se manifesta comme le créateur unique, le maître de la nature, même si la main de l'homme s'en était déjà emparée ; il se révéla comme le D. des peuples, le consolateur des opprimés et le juge des orgueilleux. La grandeur de l'Egypte s'affaissa devant l'éminence du peuple de D. Que ce D. profère un seul mot et ce sont les murs des cachots égyptiens qui s'écroulent, laissant sortir un peuple désormais libre de ses entraves. Des mains de D. ce peuple allait recevoir la liberté et la marque d'un peuple ; mais la fin ultime de tout cela était la révélation de Sa volonté pour guider la vie des hommes, à savoir la Torah.
A partir du creuset égyptien et de la dure école du désert, ce peuple allait faire de la Emounah (Foi) le trait fondamental de son caractère, à savoir cet attachement inébranlable à l'Un de l'univers en qui l'on reconnaissait le maître de tout. Dans le désert ce peuple reçut la Tora, ce qui en fit - quoique sans sol ni terre - un peuple, un corps dont l'âme était la Torah ; il devint aussi mamelékhét kohanim, c'est à dire un prêtre au sein du peuple, un peuple chargé de maintenir la doctrine de D. ; il fut aussi goy kadosh, c'est à dire qu'il accomplissait cette loi, observait strictement la pureté, ne se mêlant pas aux pratiques ni aux menées des autres peuples, préservant en soi-même cette sainte façon d'être homme. La Torah qui était l'accomplissement de la volonté divine devint à ses yeux le fondement, le sol et la terre, de sorte que son entité nationale ne dépendait pas d'une chose périssable ou transitoire ; elle était de l'ordre de l'éternité, comme l'esprit, le coeur et le verbe de l'Eternel."

Rav Shimshon Raphaël Hirsch, Dix neuf épitres sur le Judaïsme, Editions du Cerf, 1987, p. 115.